Forte de son ancrage dans l’administration et de sa proximité avec le terrain, la Plateforme de l’inclusion croit en deux grandes priorités pour promouvoir l’inclusion dans l’emploi : l’accompagnement humain et l’autonomie des usagers.

L’outil numérique doit réussir à s’effacer au profit de la relation

Plutôt que de reproduire et traduire en code des processus de travail et des méthodes de pilotages ressenties comme laborieuses sur le terrain, la Plateforme de l’inclusion voit le numérique comme l’occasion pour le secteur public et l’ensemble des acteurs de l’insertion de repenser leur système interne et fluidifier leur collaboration.

Inspiré par le concept d’outil “convivial” formalisé par Ivan Illich, un penseur et critique de la société industrielle, les services numériques développés par la Plateforme de l’inclusion tendent vers un idéal : celui d’alléger le temps passé derrière un écran pour permettre aux professionnels du terrain de ne plus avoir le sentiment de passer plus de temps à reporter ce qu’ils font, qu’à le faire.

Le numérique est souvent utilisé ou perçu comme un moyen de substitution de la technique au lien humain. Consciente de cet écueil, la Plateforme de l’inclusion cherche à construire des outils numériques qui permettent à l’inverse, d’augmenter le temps et la qualité de la relation entre les professionnels du terrain et les usagers.

L’autonomie est à la fois la condition et la finalité d’une inclusion dans l’emploi réussie.

La Plateforme de l’inclusion croit dans le travail comme une condition pour accéder à l’autonomie, la santé et l’insertion dans la société, particulièrement en France où domine le sentiment que la citoyenneté passe par le travail.

Néanmoins, bien souvent, les personnes éloignées de l’emploi font face à une multitude d’épreuves contribuant à leur éloignement de l’emploi (absence de logement fixe, violences intra-familiales, problématiques de santé, mobilité réduite, handicap, blocages psycho-pathologiques, etc.).

Dans ce contexte, la Plateforme de l’inclusion souhaite promouvoir le pouvoir d’agir et l’autonomie des professionnels de l’inclusion afin qu’ils puissent adapter leur accompagnement aux besoins des usagers et que ces derniers soient acteurs de leur changement et acquièrent confiance et autonomie tout au long du processus.